Le mécanisme de la maladie du Doberman dansant est mal connu.
C'est une maladie qui touche principalement les muscles gastrocnémiens, situés sur les membres postérieurs.
Elle peut toucher les Dobermans de tous âges.
Les symptômes consistent en des flexions répétés des membres postérieurs donnant l'impression que le chien danse, d'où le nom de la maladie.
Les animaux atteints préfèrent rester assis mais ne boitent pas et ne semblent pas inconfortables.
Cette maladie évolue très lentement, sur plusieurs années et peut aboutir à une diminution du volume musculaire des gastrocnémiens ainsi qu'à de la faiblesse au niveau des membres postérieurs.
Le pronostic est bon, la maladie n'empêchant pas les animaux de vivre une vie subnormale d'animaux de compagnie.
Il n'existe pas de traitement pour cette maladie.
Synonymes :
Dancing dobermann disease
Dénomination Anglo-Saxonne:
Dancing Doberman disease
C’est une maladie dont on connaît peu les mécanismes et qui affecte principalement les muscles gastrocnémiens. Il semble y avoir à la fin une atteinte musculaire et nerveuse mais on ne sait pas encore si cette maladie est principalement une myopathie, une neuropathie ou bien une combinaison des deux.
Epidémiologie
Race(s) concernée(s) :
Doberman.
Age d’apparition des symptômes :
Très large, entre 6 mois et 7 ans.
Sexe :
/
Déterminisme héréditaire
Mode de transmission :
Il est très probable que cette maladie soit une maladie génétique à transmission
autosomique récessive.
Locus atteint :
Mutation :
Expression clinique
Symptômes
Cela commence par des flexions répétées d’un des membres pelviens alors que l’animal est debout, à l’arrêt. Puis cela évolue avec l’apparition de flexion du même type sur le deuxième membre pelvien dans les 3 à 6 mois qui suivent le début de l’apparition des premiers signes cliniques. C’est cette alternance de flexion et d’extension des membres pelviens qui donne l’impression que le chien dance, d’où le nom de la maladie. Les animaux atteints préfèrent être assis plutôt que debout mais ne boitent pas et ne semblent pas être inconfortables. Avec le temps ces animaux peuvent présenter des déficits proprioceptifs, une
paraparésie ainsi qu’une
amyotrophie des muscles gastrocnémiens.
Evolution :
Elle évolue très lentement, sur plusieurs années.
Pronostic :
Il est bon en général, les chiens atteints faisant de bons animaux de compagnie.
Traitement :
Il n’existe pas de traitement spécifique connu ce jour.
Diagnostic
Le diagnostic de cette maladie est surtout un diagnostic clinique et d’exclusion.
Ante-mortem
Imagerie :
Pas d'anomalie.
Analyse du LCS :
Pas d'anomalie.
Histologie :
Biopsie musculaire (au niveau des gastrocnémiens). Signes en faveur d’une atteinte neuromusculaire, non spécifique : atrophie et multifocale des myofibrilles, fibrose, image de démyélinisation et re-myélinisation et nécrose axonale.
Test génétique :
NON
Autre :
Post-mortem
(Absent)
Pour en savoir plus
Coates JR and O’Brien DP, (2004). Inherited peripheral neuropathies in dogs and cats. Veterinary Clinics Small Animal Practice, Volume 34, Pages 1361-1401