Les méningiomes sont les tumeurs intracrâniennes les plus fréquentes.
On les retrouve essentiellement chez les races de chiens comme le Labrador, le Golden Retriever, le Berger Allemand, le Rottweiler…
La tumeur, ainsi que les symptômes, apparaissent en général chez les individus âgés d'environ 10 ans.
Les symptômes sont liés à la localisation de la tumeur dans le cerveau.
On peut notamment observer des troubles du comportement et des crises d'épilepsies.
Le pronostic de cette affection dépend du sous type tumoral et de sa localisation dans l'encéphale car l'exérèse est possible.
Synonymes :
Dénomination Anglo-Saxonne:
Meningioma
Les méningiomes sont les tumeurs intracrâniennes les plus fréquentes chez le chien. Ce sont des tumeurs extra-axiales, généralement bénignes, qui se développent à partir des méninges et qui vont être responsable d’une compression de l’encéphale. Ce sont des tumeurs à croissance assez lente donc il peut y avoir un temps de latence assez important avant que des symptômes n’apparaissent et/ou soient évidents pour le propriétaire.
La grande majorité de ces tumeurs sont localisées au niveau du télencéphale. Les autres localisations préférentielles sont entre autre le bulbe olfactif, le chiasma optique, le tronc cérébral et la tente du cervelet.
Epidémiologie
Race(s) concernée(s) :
Prédisposition des races dolichocéphales avec en premier lieu le Golden Retriever puis le Labrador Retriever, le Berger Allemand et le Rottweiler …
Age d’apparition des symptômes :
Chez l’animal âgé, en moyenne à partir de 9,5 ans. Les chiens présentant des méningiomes sont en général plus vieux que ceux présentant les autres types de tumeurs cérébrales primitives.
Sexe :
/
Déterminisme héréditaire
Mode de transmission :
Non connu.
Locus atteint :
Mutation :
Expression clinique
Symptômes
La clinique est liée à la localisation de la tumeur. Dans la plupart des cas, les symptômes apparaissent de façon insidieuse et les modifications comportementales au début assez subtiles sont mises sur le compte du vieillissement.
Dans près de 50% des cas on met en évidence des crises d’épilepsie. Très fréquemment on retrouve aussi des troubles de la vigilance et du comportement ainsi qu’un
syndrome vestibulaire.
Evolution :
Aggravation plus ou moins rapide de la clinique.
Pronostic :
Il dépend du sous type de tumeur et de sa localisation. Il est meilleur que dans le cas des tumeurs gliales.
Traitement :
Le traitement est chirurgical et fonction de la localisation de la tumeur et peut-être associée à la radiothérapie. Un traitement médical peut être nécessaire pour traiter les répercussions de la compression tumorale sur l’encéphale.
Diagnostic
Ante-mortem
Imagerie :
Préférer réaliser un IRM de l’encéphale plutôt qu’un scanner.
Analyse du LCS :
Dans 30% des cas on met en évidence une dissociation albumino-cytologique. Non spécifique.
Histologie :
Test génétique :
NON
Autre :
Post-mortem
Histologie :
C’est le seul moyen de réaliser le diagnostic de certitude
Pour en savoir plus
Motta L, Mandara MT and Skerritt GC, (2012). Canine and feline intracranial meningiomas: An updated review. The Veterinary Journal, Volume 192, Pages 153-165
Snyder JA, Shofer FS, Van Winkle TJ and Massicotte C, (2006). Canine Intracranial Primary Neoplasia: 173 Cases (1986–2003). Journal of Veterinary Internal Medicine, Volume 20, Pages 669-675