Axonopathie du Labrador Retriever

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Axonopathie du Labrador Retriever

L’axonopathie du Labrador Retriever est une maladie due à la destruction de cellules nerveuses dans la moelle épinière et le cerveau.

Cette maladie est retrouvée uniquement chez le Labrador retriever.

Les symptômes apparaissent très tôt, dès les 3-4 semaines qui suivent la naissance. Les chiots atteints présentent des troubles de l’équilibre puis en quelques semaines ils deviennent incapables de se lever et de se déplacer seuls.

Le pronostic de cette maladie est sombre, car il n’existe pas de traitement.


Synonymes :


Dénomination Anglo-Saxonne:

Labrador retriever axonopathy


Etiologie et pathogénie

L’axonopathie du Labrador Retriever est une maladie due à une dégénérescence axonale qui se met en place dans la moelle épinière ainsi que dans le tronc cérébral et le cervelet.
La pathogénie de cette maladie n’est pas connue.


Epidémiologie

Race(s) concernée(s) :

Labrador Retriever.

Labrador Retriever

Age d’apparition des symptômes :

Environ 3 à 4 semaines après la naissance.

Sexe :

/


Déterminisme héréditaire

Mode de transmission :

Probablement selon un mode autosomique récessif.

Locus atteint :

Mutation :



Expression clinique

Symptômes

Dans un premier temps, les chiots atteints présentent une ataxie des membres pelviens et une parésie qui évolue rapidement vers une tétraparésie dissymétrique. La plupart des animaux atteints ne peuvent plus se lever sans aide et sont incapables de se déplacer entre 3-5 mois d’âge. 

Evolution :

Aggravation rapide en quelques semaines.

Pronostic :

Mauvais. Du fait de la gravité des symptômes, les animaux sont euthanasiés en général avant l’âge de 1 an.

Traitement :

Il n’existe pas de traitement spécifique connu ce jour.

Diagnostic

Ante-mortem

Imagerie : IRM de l’encéphale pour la mise en évidence de l’hypoplasie du corps calleux (caractéristique constante de cette maladie).

Analyse du LCS : Pas d'anomalie.

Histologie :

Test génétique : NON

Autre :

Post-mortem

Histologie : Lésions retrouvées au niveau de la moelle épinière et du cervelet : signes de dégénérescence wallérienne avec signes de démyélinisation secondaire, astrocytose, renflements de certains axones, « status spongiosus » et infiltration par des macrophages. Evocateur.


Pour en savoir plus

Siso S, Hanzlicek D, Fluehmann G, Kathmann I, Tomek A, Papa V and Vandevelde M, (2006). Neurodegenerative diseases in domestic animals: A comparative review. The Veterinary Journal, Volume 171, pages 20-38

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