Après un moment de repos, l'animal récupère sa force musculaire et peut de nouveau se déplacer pendant un court moment avant de présenter de nouveau des signes de troubles locomoteurs.
L'animal peut également présenter des symptômes liés à l'atteinte d'autres groupes musculaire : régurgitations, difficultés à manger, modifications de la voix, anomalie au niveau de la face.
Cette maladie peut être congénitale, c'est-à-dire présente dès la naissance, ou bien elle peut apparaître plus tard dans la vie de l'individu.
Cette maladie est retrouvée chez le Dogue Allemand, le Mastiff, le Jack Russell, le Springer Spaniel, le Fox Terrier à poil lisse, le Teckel, le Samoyède …
Le traitement est essentiellement médical quelle que soit la forme de myasthénie grave.
Cependant, dans le cas de la forme congénitale le pronostic est plus mauvais car les symptômes s'aggravent progressivement et l'animal décède le plus souvent vers l'âge de 1 an.
L’ectropion correspond à une éversion du bord palpébral, exposant de façon anormale la conjonctive palpébrale. Cette malposition palpébrale concerne habituellement la paupière inférieure, souvent associée à une taille excessive de la fente palpébrale.
La kératoconjonctivite sèche (KCS) est due à une insuffisance lacrymale quantitative (déficience de la phase aqueuse du film lacrymal). Elle se manifeste par une kératite chronique, qui peut aboutir rapidement à des conséquences dommageables pour l’œil et la vision. Différentes formes sont décrites dans des races prédisposées : la forme dysimmunitaire est la plus répandue ; des formes précoces, congénitales, sont observées dans certaines races, avec une évolution généralement sévère.
Synonyme : Insuffisance lacrymale quantitative ; KCS ; œil sec
L’éversion de la membrane nictitante correspond à une déformation de cette structure avec un enroulement vers l’extérieur de son bord libre.