Mégaoesophage

Mégaoesophage


Dermatomyosite
La dermatomyosite est une maladie qui touche à la fois la peau et les muscles.

Il existe une forme génétique que l'on retrouve essentiellement chez le Colley et le Berger des Shetland. Mais il existe aussi des cas spontanés de cette maladie que l'on peut alors retrouver dans n'importe quelle race.

Vers 2-3 mois, on peut observer des signes cutanés comme de la rougeur, une perte de poils, des ulcères, des vésicules … en particulier au niveau de la tête du chien.

On peut observer vers 6-8 mois des signes secondaires à une atteinte musculaire : des troubles locomoteurs (faiblesse, réticence à se déplacer) et des troubles alimentaires (difficultés à attraper et à mastiquer les aliments, régurgitations).

L'importance des signes cutanés et musculaires varie d'un individu à l’autre.

Chez certains individus, ce sont les signes cutanés qui vont prédominer et inversement. Chez le Berger des Shetland, les symptômes musculaires passent en général inaperçus.

Dans la forme héréditaire le pronostic est en général bon. On peut observer une stagnation ou une amélioration des symptômes, mais cette maladie peut nécessiter un traitement.
Amyotrophie spinale
Les amyotrophies spinales sont un groupe de maladies responsables de la diminution de la masse musculaire (amyotrophie).

Ces maladies sont retrouvées chez l'Epagneul Breton, le Pointer Anglais, le Berger Allemand, le Rottweiler, le Briquet Griffon Vendéen, le Saluki, le Swedish Lapland et le Cairn Terriers.

Les symptômes apparaissent chez les animaux de moins d'un an. L'amyotrophie chez les animaux atteints entraîne une faiblesse et des difficultés pour se déplacer. La perte de muscle s'accompagne d'une modification de sa composition (fibrose) qui entraîne une perte de son élasticité. On observera alors des anomalies articulaires (ankyloses). Les muscles de la respiration et du système digestif étant aussi touché les animaux atteints présentent des difficultés à respirer et à manger.

Le pronostic de ces maladies est mauvais, car les symptômes s'aggravent avec le temps et il n'existe pas de traitement.
Complexe polyneuropathie avec paralysie laryngée
Le complexe polyneuropathie avec paralysie laryngée est une maladie qui touche l'ensemble des nerfs qui parcourent le corps, avec en particulier et plus sévèrement, le nerf qui permet au larynx de fonctionner.

Cette maladie est retrouvée chez le Rottweiler, le Dalmatien et le Montagne des Pyrénées.

Les symptômes apparaissent entre l'âge de 2 et 6 mois. Du fait de l'atteinte du nerf qui touche le larynx, les animaux atteints présentent des difficultés respiratoires et font du bruit lorsqu'ils respirent. Avec par ailleurs l'atteinte des nerfs des membres, l'animal atteint va être rapidement fatigué et ne supportera pas les efforts important. Assez souvent, avec l'atteinte des nerfs de la déglutition, les animaux atteints régurgitent et font des fausses routes.

Le pronostic est mauvais du fait de l'aggravation des symptômes et de l'absence de traitement.
Polyneuropathies héréditaire et idiopathique des Malamutes d’Alaska
Les polyneuropathies héréditaire et idiopathique des Malamutes d'Alaska sont deux maladies très proches au niveau des symptômes et qui sont dues à la dégénérescence des cellules nerveuses composant les différents nerfs reliant la moelle épinière à l'ensemble du corps.

Ces maladies sont retrouvées chez les Malamutes d'Alaska.

Les symptômes apparaissent entre l'âge de 1 et 2 ans. Dans les deux cas on observe chez les animaux atteints de la faiblesse, des troubles de l'équilibre, une démarche en saut de lapin (mobilisation simultanée des deux membres postérieurs lors de la course), une intolérance à l'effort, des syncopes et une diminution de la masse musculaire.

Dans le cas de la polyneuropathie héréditaire, on observe aussi très fréquemment de la toux, des difficultés respiratoires, des vomissements et une modification de la voix.

L'évolution est parfois favorable dans le cas de la polyneuropathie héréditaire alors qu'elle est toujours mauvaise dans le cas de polyneuropathie idiopathique.

Il n’y a pas de traitement, mais il existe un test génétique.