Chute

Chute


Hypoplasie du cervelet
On parle d’hypoplasie du cervelet lorsque celui-ci est d’une taille inférieure à la normale.

C’est une affection retrouvée notamment chez le Setter Irlandais, le Fox Terrier à poils durs, le Chow-chow, l’Airedale Terrier…

Les symptômes sont observés chez l’animal âgé de quelques semaines, lorsque celui-ci commence à se déplacer.

On observe des troubles de l’équilibre avec des chutes, des tremblements intentionnels (c'est-à-dire qui vont se déclencher lorsque l’animal fixera son attention sur quelque chose comme manger ou boire) et un nystagmus (mouvement d'oscillation involontaire et saccadé du globe oculaire).

Il n’existe pas de traitement pour cette affection.

Puisqu’il n’y a pas d’aggravation des symptômes avec le temps le pronostic pour cette affection peut être bon si l’animal arrive à compenser les troubles engendrés par la malformation.
Collapsus induit par l'exercice
Le collapsus induit par l’exercice est une maladie décrite pour la première fois chez le Labrador Retriever.

Désormais, elle est aussi décrite chez le Chesapeake Bay Retriever, le Curly-Coated Retriever, le Boykin Spaniel et le Pembroke Welsh Corgi.

Les animaux malades sont en en général athlétiques, très joueurs.

Les symptômes apparaissent uniquement à la suite d’un exercice prolongé intense ou important. En dehors des périodes d’activité le chien est parfaitement normal.

Les chiens atteints vont présenter des troubles de la locomotion affectant au départ essentiellement les membres postérieurs, mais pouvant s’étendre aux quatre membres : troubles de l’équilibre, de la coordination pouvant aller jusqu’à la paralysie.

Après 15 à 30 minutes de repos le chien atteint est à nouveau capable de se déplacer normalement.

Les chiens peuvent vivre avec cette maladie si on modère l’exercice de façon à ne pas provoquer de crise.

Le pronostic de cette maladie est plutôt bon en l’absence de traitement, car des mesures hygiéniques suffisent à contrôler la pathologie.

Néanmoins, certains animaux sont morts lors de crises importantes, en particulier suite à une forte hyperthermie.

Il existe aujourd’hui un test génétique pour détecter la maladie.
Hypertonicité musculaire épisodique
L’hypertonicité musculaire épisodique, aussi appelée la « crampe du Scottish », est une maladie essentiellement retrouvée chez le Scottish Terrier.

C’est une maladie qui évolue par crise. Celles-ci peuvent être provoquées par le stress, l’excitation ou l’exercice.

Ces crises ne sont pas douloureuses pour l’animal. Elles durent en général une dizaine de minutes, se manifestent par des troubles de la locomotion : l’animal présente une démarche anormale, raide, il lève haut les pattes.

Dans les cas les plus graves il est incapable de se déplacer et chute.

Entre les crises les animaux ont une démarche tout à fait normale.

C’est une maladie de bon pronostic puisqu’elle n’affecte pas ou peu la qualité de vie de l’animal, et qui semble peu évolutive.

Un traitement médical peut être mis en place si les crises sont trop fréquentes et semble gêner la vie du chien.
Syndrome de chute épisodique
Le syndrome de chute épisodique, aussi appelé « Episodic Falling », est une maladie décrite chez le Cavalier King Charles.

Elle apparaît entre 3 et 7 mois. C’est une maladie qui se manifeste par crises induites par l’exercice, le stress ou l’excitation.

Ces crises peuvent durer plusieurs minutes, durant lesquelles le tonus musculaire est augmenté, ce qui ce traduit par des anomalies de position des membres, des anomalies de la démarche (chute, animal qui court en « lapin », membres antérieurs croisés au dessus de la tête, par exemple…).

Les membres sont très rigides. Il n’y a pas de modifications de comportement.

Les symptômes s’améliorent parfois avec le temps.

C’est une maladie de bon pronostic puisque des mesures hygiéniques (éviter le stress, l’excitation et l’exercice) ou un traitement médical peuvent permettre de parfaitement contrôler les crises.

Il existe un test génétique pour cette maladie.